Comme très souvent, ce sont les femmes qui ont le beau rôle dans The Good Place : Margaret et son père (le toujours excellent David Morse), Eileen et son amoureux (joué par Corel Stoll que j’avais découvert dans The Strain et qui a enfin laissé tomber les perruques et assume son côté chauve) et le parcours de combattante qu’est la vie et la carrière de Lori ont offert de vraies belles scènes souvent touchantes.

Ce qui arrive aux mecs est du coup plus anecdotique et souvent ce sont eux qui, d‘ailleurs, le mauvais rôle, celui de l’arnaqueur (je pense que Frankie va mal finir), de l’exploiteur ou du consommateur sans scrupule.

En tout cas, l’excellence de cette dernière saison se poursuit.

Globalement, j'ai toujours eu du mal avec les intrigues concernant Abby. Je trouve son personnage plutôt insipide par rapport au reste du casting féminin. Alors quand on fait un centric dessus, j'avoue que ce n'est pas ce qui m'intéresse le plus.

Cela étant, ce sentiment de malaise continue de ne pas me quitter. Je ne cesse de craindre pour l'ensemble des protagonistes, et pour leur descente aux Enfers annoncée. Lori et le Bobby en pool position, je l'avoue.

Deux intrigues me touchent particulièrement : celle de Candy (sa discussion sur l'oreiller avec Hank était tellement émouvante), et celle de Paul avec son petit ami. 

C'est pour ce genre de séries que nous devrions avoir tous les épisodes d'un coup !